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L'autohypnose pour cultiver la bienveillance,
à soi et aux autres

28/04/2020 - Adrien Moulard - L'Hypnose à votre service - tous droits réservés

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Accès direct à la séance d'autohypnose


La bienveillance, une qualité qui ne se décrète pas consciemment

Vous vous trouvez parfois (souvent) dur avec vous-même ?
Et / ou avec les autres ?

Vous aimeriez être plus bienveillant car vous sentez ou savez[1]  qu’une meilleure relation à soi et autres, sans tomber dans le bisounoursisme[2], vous permettrait de mieux profiter du positif, et de mieux gérer les challenges et les difficultés ?
 

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La bonne nouvelle, c’est que c’est normal de ne pas y arriver volontairement.
C'est normal si vous ne savez pas trop quoi faire de la partie qui juge, critique, agresse, blesse…
On ne peut pas décréter la bienveillance.
C’est un processus automatique, géré par notre inconscient.
 
C’est donc en toute logique que l’autohypnose - qui nous permet d’avoir prise, d’interagir avec nos automatismes - va faciliter le développement de votre bienveillance.

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L’autohypnose pour cultiver la bienveillance

Vous allez utiliser l'autohypnose pour entrer au contact de la partie de vous qui a appris à activer la bienveillance - ou pas - et l’aider à se mettre à jour.
 
Heureusement à nouveau, le processus de ré-apprentissage, d’évolution, de changement d’habitude n’est pas de l’ordre du conscient, de la pensée volontaire.
C’est bien notre inconscient qui va puiser dans nos expériences passées et dans notre capacité à nous projeter pour apprendre.
 
Prenons l’exemple de la marche pour s’en convaincre : au départ nous ne savions pas marcher, et à l’âge concerné, nous n’avions même pas de conscience (le siège de la conscience dans le cerveau, le néocortex, ne se développe que vers 7 ans, le fameux « âge de raison »).
C’est donc bien notre inconscient qui, s’inspirant des acquis déjà intégrés – savoir activer les muscles des pieds, des jambes, du bassin, des bras… – et de modèles – les grands qui savent marcher – a activé des processus de mimétisme, de modélisation pour qu’on finisse, à force d’essais et erreurs, à savoir marcher.



Ainsi nous pouvons proposer à notre inconscient le double mouvement complémentaire de réapprentissage de la bienveillance :

1) Extraire du passé les expériences qu'on a vécues d’une juste bienveillance, à l’égard de soi ou des autres.

De la même manière qu’un fumeur peut se rappeler qu’avant d’apprendre à se détendre avec la cigarette, il savait le faire de manière plus saine, peut-être savez-vous mieux être bienveillant que ce que vous ne croyiez (nos difficultés faisant souvent un « effet loupe ») ?


2) Apprendre par modélisation à être plus bienveillant vis-à-vis de soi et des autres.

Et pour cela, il suffit de penser à des gens, réels ou imaginaires, vivants ou pas, proches ou célèbres, peu importe, des gens qui incarnent pour vous la juste bienveillance. Le simple fait d’y penser avant puis dans votre hypnose est une invitation à ce que votre inconscient répète ce qu’il a fait avec la marche, mais sur la bienveillance : votre inconscient s’inspire de ces modèles, il en extrait – sûrement par le biais des neurones miroirs – ce qu’il y a de bon pour vous à intégrer. 

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Une fois rassemblées les « briques de bienveillance », on va pouvoir les laisser s’agencer à l’intérieur pour que la bienveillance s’installe, et on pourra, tel Néo dans Matrix, alors utiliser l’hypnose comme un simulateur géant :

Imaginez que vous faites un rêve dans lequel vous êtes dans le futur.
Vous êtes dans un futur dans lequel, sans nécessairement savoir comment, vous avez développé et vous êtes habitué à avoir une juste bienveillance vis-à-vis de vous-même et des autres.
A quoi ça ressemble ? Que vous voyez-vous faire différemment ?
Comment communiquez-vous différemment, avec les autres et vous-même ?


Ainsi, comme le fœtus apprend à respirer dans un état de sommeil paradoxal dans le ventre de sa maman, vous pouvez vous entraîner à être mieux bienveillant dans un état de veille paradoxal qu’on appelle l’autohypnose…
 
Et parfois, on fait des rêves si prenants qu’au réveil on a l’impression d’en garder une part avec nous…


Séance d'autohypnose pour cultiver la bienveillance

Avant de profiter de votre séance, je vous invite à bien vous préparer, en suivant par exemple la check-list pour bien préparer ses séances d'autohypnose.


Suite à la séance, l'entraînement à la bienveillance continue

Pensez à quelque chose qui vous a plu, qui vous a surpris positivement, dans la séance ou ailleurs, qui mériterait de devenir une habitude.
Ça peut être une émotion que vous avez ressentie, une pensée particulière, une sensation, une intuition...
Ce peut être spectaculaire comme très subtil...


Et félicitez-vous, félicitez, remerciez votre inconscient d'avoir mis cela en place.

Après avoir validé cette expérience en remerciant votre inconscient, après lui avoir ainsi exprimé que vous souhaitez qu'il en fasse une habitude, soyez curieux de comment ça répond, comment ça résonne à l'intérieur quand votre inconscient vous confirme qu'il a reçu le message...


Et bien-sûr - nous ne sommes pas des bisounours - s'il y a des facettes désagréables de l'expérience, que vous auriez voulu vivre différemment, des axes d'amélioration, commencez à vous entraîner à la bienveillance en accueillant cette réalité, sans jugement ou rejet, mais en l'utilisant positivement en indiquant à votre inconscient que, dans ce contexte, vous souhaiteriez avoir d'autres réactions.
Puis laissez infuser...


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Toute personne en difficulté financière peut me faire une demande d'ajustement de tarif, l'argent ne doit pas être une barrière à prendre soin de soi, a fortiori durant une période troublée comme celle qu'on est en train de traverser.

[1] Exemple de l’impact de la bienveillance dans l'éducation : https://journals.openedition.org/questionsvives/3601

[2] La « juste » bienveillance : la bienveillance proposée ici ne se positionne pas dans l’idéalisme naïf et parfois pervers d’un monde de Bisounours dans lequel on devrait s’aimer et être doux avec soi-même et les autres quoiqu’il arrive.
D’ailleurs la bienveillance peut prendre de nombreuses formes, dont la violence, quand c’est ce qui correspond à la situation. On peut penser à une mère qui attraperait violemment son enfant par le bras pour le sauver d’une voiture qui allait l’écraser. Comme on a parfois besoin d’un bon « coup de pied au cul » pour avancer.
Et il doit bien exister des situations dans lesquelles la bienveillance ne sera pas la bonne réponse.
Une juste utilisation de l’autohypnose ne consisterait certainement pas à se programmer comme « bienveillant absolu », mais à accroître notre souplesse pour utiliser toute la palette de modes de fonctionnement et donc pouvoir être « le plus justement bienveillant » possible, en fonction des situations.

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